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Sur les traces de Félix Arnaudin - Jean-Joël Le Fur

Du 28 avril au 13 juin 2010

Félix Arnaudin a consacré sa vie à témoigner d’un monde en sursis, celui de la Grande Lande, condamnée par l’assainissement du territoire et la plantation de la forêt des Landes de Gascogne que voulut Napoléon III. Utilisant les supports de son époque, il a ainsi accompli une œuvre multiple, au cœur de laquelle prend place une réalisation photographique magistrale. Celle-ci, réalisée entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, nous apporte l’impérissable témoignage visuel d’un monde révolu.

Justement, depuis bien longtemps, tout ce que je connaissais de la photographie d’Arnaudin, c’était le très beau livre Imagier de la Grande Lande paru en 1993. La plupart des paysages qui y figuraient semblaient clairement dissociés du territoire que je traverse fréquemment lors de mes pérégrinations photographiques. Je me plongeai de temps à autre dans sa lecture, toujours émerveillé par la beauté de ces images d’un autre siècle et par ces grands espaces. Et c’est début 2005, un peu par hasard et par jeu que je décidai d’aller voir ce qu’il restait de ce monde disparu. Ce fut une révélation : le temps avais mis de la distance entre les espaces passés et présents. Les transformations de la Grande Lande étaient nombreuses, de sorte que la population d’un endroit, dans sa grande majorité, ne faisait plus le lien entre le lieu photographié il y a un siècle et le même lieu de vie aujourd’hui, même s’il subsistait encore certaines analogies paysagères. Le fil de l’histoire était entrain de se rompre. Comme si les photographies d’Arnaudin nous ramenaient à quelque chose d’abstrait, en tout cas à un espace étranger et à un temps désormais oublié et dissocié de notre présent.

C’était le début d’une longue série photographique. Elle allait permettre de poser un jalon supplémentaire, dans la lignée du travail de Félix Arnaudin, et de conserver ainsi une trace de l’évolution de nos territoires. Le projet, Sur les traces de Félix Arnaudin, était né. Pour mieux observer cette évolution, il a fallu employer une méthode particulière : recenser les lieux photographiés par Félix Arnaudin et s’y rendre pour photographier à nouveau en prenant soin de le faire dans des conditions techniques qui permettent la superposition des clichés, et par conséquent des époques. Après un siècle de silence, il était l’heure d’entrechoquer les pages du temps. Jean-Joël Le Fur

Une vie de village -
Frédéric Desmesure

Du 1 er juillet au 30 septembre 2010

Grâce à ses photographies, Frédéric Desmesure restitue la vie de Labouheyre, une commune des Landes, de 2003 à 2009, à travers des sujets divers comme le rugby de clocher, la tue cochon, les paysages, l'école communale, les fêtes du village, les jardins associatifs, le travail, la chasse, etc. Ces images prennent une dimension universelle entre histoire et questions contemporaines. Le photographe bordelais porte ainsi un regard sensible et esthétique sur une société villageoise à la charnière du rural et de l’urbain, ouverte et faite de sociabilité d’ici et d’ailleurs. Son travail est souligné par l’œuvre sonore de Jakes Aymonino, l’arbre à son, qui valorise les accents et les langues parlés à Labouheyre.

24h chrono : En course contre les déchets

De juillet  à octobre 2010

Cette exposition, créée par le conseil départemental des Landes, est conçue comme un outil pédagogique de sensibilisation à la réduction des déchets, et est accompagnée d’ateliers pratiques. Elle constitue l’une des actions du volet « éducation à l’environnement » du Plan départemental de prévention des déchets. Le fil rouge de l’exposition est « le quotidien ». En effet, l’idée est de présenter au visiteur comment il peut agir chaque jour dans sa gestion des déchets et de lui montrer quelles sont les solutions pour agir comme un véritable écocitoyen responsable, que ce soit à la maison, dans ses achats, à l’école ou encore en vacances… Il s’agit d’ancrer l’engagement du visiteur dans son quotidien et dans le temps. Le découpage de l’exposition, en 3 temps, peut ainsi être transposé sur une journée de 24h00. 

TEMPS 1 : Je découvre _ 06h00 – 09h00 Je me réveille, je me lève, je prends conscience… 

TEMPS 2 : J’agis _ 9h00 – 18h00 Je m’active, je suis dans l’action, j’essaie de gagner du temps pour réaliser tout mon programme 

TEMPS 3 : Je m’engage _ 18h00 – 24h00 Je me pose et je réfléchis, je prends rendez-vous

Dans la forêt

Du 22 octobre 2010 au 9 janvier 2011

L’exposition réunit un ensemble d’œuvres du Frac Aquitaine liées au monde de la forêt. Chacune décline à sa manière un axe propre : le paysage, le cycle des saisons, la chasse, le refuge, le travail forestier, l’espace du conte, le mobilier intérieur… Cette exposition, en écho à la forêt des Landes environnante, se présente au visiteur comme une expérience visant à modifier son regard sur l’univers qui l’entoure.

La forêt est incarnée par la récurrence d’un élément qui l’identifie immédiatement en signant sa « verticalité » : l’arbre, ou un ensemble d’arbres, qui joue comme une métonymie, la forêt se caractérisant par la densité de sa végétation. Photographies, installation et film rendent compte des multiples facettes de ce cadre sylvestre. La forêt est le lieu des possibles, à l’image de la photographie de Bernard Faucon qui met en scène un mannequin dressé tel un marin sur le pont de son bateau, lui-même amarré dans les feuillages d’un arbre.

D’autres êtres peuplent l’exposition, les « hôtes de ces bois » : les oiseaux de Jean-Luc Mylayne, une bête poilue issue de la mythologie de l’artiste Anne-Marie Durou, etc. Derrière l’animal, c’est aussi la forêt comme terrain de chasse qui est évoquée, et plus largement comme un territoire à domestiquer. Cabanes en bois, installation en forme de feu de camp, tente aux allures d’abris ancestraux, artefacts d’outils, dessin d’une pile de bois méticuleusement agencés sont autant d’inventions de l’homme pour survivre au sein d’une nature hostile.

Ainsi, l’exposition Dans la forêt invite le visiteur à se plonger au cœur d’un espace riche et mystérieux qui ouvre autant de chemins et sentiers à emprunter et découvrir pour s’y perdre et s’y retrouver, rêver, réfléchir.

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