« Maîtres et métayers ». Ce couple lexical, fruit de l’histoire sociale des Landes de Gascogne, est au cœur du propos de Marquèze, et y sera particulièrement le 15 avril. Au jeu des associations mentales, c’est un automatisme incontournable. L’un ne va guère sans l’autre.
Dans les années 1930, Georges Henri Rivière (1897-1985) lançait à Paris le projet de musée national des Arts et Traditions Populaires dans la perspective d’établir des musées de plein air en région. Infatigable muséologue, il participe ensuite à la création d’une multitude de musées dans le monde et à la définition du concept révolutionnaire d’écomusée.
[Au fil des saisons]
Des croyances celtes au rituel de passage vers l’âge adulte
Si l’arrivée du printemps a été annoncée par notre calendrier le 20 mars dernier, jour de l’équinoxe de printemps, la nuit du 30 avril au 1er mai constitue traditionnellement un symbole fort en Europe occidentale. Pendant cette nuit s’opère le passage entre la morte-saison et le renouveau.
À l’occasion des cinquante ans de l'écomusée et du Parc naturel régional des Landes de Gascogne, l’exposition « L’architecture de l’airial landais. Retour aux origines » met en valeur un sujet à l’origine de la création du quartier de Marquèze : l’airial.
Pas besoin de se raccrocher aux monstres venus d'outre atlantique pour faire peur aux enfants ! Les légendes gasconnes font la part belle aux êtres maléfiques censés effrayer les enfants sages pour les maintenir en obéissance ou les désobéissants pour simplement les faire rentrer dans le rang.
Lo cabinet* de l'écomusée est un dispositif de médiation nomade, un musée sur roulette qui va à la rencontre de tous les curieux !
Du nord au sud du monde, des rives de la Méditerranée aux contreforts des Alpes, sur les plateaux de l’Atlas ou dans les massifs montagneux des Balkans, c’est la même histoire, les bergers sont apparemment de grands fêtards : pour eux, une corde de plus à leur arc pour séduire les belles, pour tous, une date de plus à cocher dans le calendrier des rites et des fêtes.
Entà parlar de la lenga deu país, qu'enteneratz lo monde de noste a emplegar mots desparièrs com patoès, Gascon o enqüèra Occitan, quan s'ageish en realitat deu medish idiòma. Perqué ?
Un programmation aux couleurs de l'automne à découvrir et savourer !
« Faner est la plus jolie chose du monde, c’est retourner du foin en batifolant dans une prairie. » Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné
Quand on parle du travail des paysans dans la société traditionnelle, on parle de celui des hommes. Quand les hommes parlent du travail, c’est rarement de celui des femmes.
Dans le grand champ, face à la Maison de Marquèze, les légumes verts d’été ont laissé place aux couleurs rousses automnales... On y retrouve Françoise pour parler cuisine, popotte, saveurs et souvenirs. Du jardin à l’assiette, elle nous raconte l’histoire d’une cuisine de terroir, franche et ingénieuse.